“Une nature sauvage” : Netflix promène ses policiers dans les bois

Une victime anonyme, un enquêteur taciturne et des lourds secrets : “Une nature sauvage”, sortie ce 17 juillet sur Netflix, suit la recette classique du polar. Mais en installant le récit dans le parc national de Yosemite, et se plongeant au cœur de la forêt, la série trouve sa propre identité, salue la presse américaine.
Peu de séries policières démarrent par la découverte d’un corps aussi inattendue que dans Une nature sauvage. Au premier épisode de la minisérie, sortie sur Netflix le 17 juillet, une femme chute en effet depuis El Capitan, illustre sommet du parc naturel Yosemite, en Californie. Et elle se retrouve emmêlée dans les cordages de deux grimpeurs. “Elle est toujours accrochée là – les grimpeurs ont été secourus – quand Kyle Turner (Eric Bana), un agent de la direction des enquêtes [des parcs nationaux] arrive sur place, à cheval”, résume le Los Angeles Times.
C’est bien la particularité du mystère qui s’ensuit : tout se déroule dans ce gigantesque parc national (il fait la taille d’un petit département français). Certes, relève Robert Lloyd, critique du quotidien californien, le tournage a principalement eu lieu en Colombie-Britannique, une province du Canada. Mais cela ne l’a pas empêché d’apprécier l’ensemble. “Les montagnes, les vallées, les rivières, les ruisseaux, un cerf ou un ours de temps en temps font autant partie de la mise en scène que les héros et les méchants compliqués et pourtant fondamentalement simples de la série.”
Le protagoniste est à l’image de ce mélange entre les ingrédients classiques du polar et la spécificité de l’endroit où il se dé
Courrier International